Un deuxième axe fort développé par les acteurs du territoire lors des ateliers participatifs a été l’engagement citoyen, collectif et individuel aux enjeux du changement climatique, mais aussi de la biodiversité et de la gestion de l’eau. Il s’est traduit rapidement par la nomination en tant que marraine de la candidature de Lydie Lescarmontier, personnalité de Bourges, glaciologue, classée par Forbes comme une des 40 femmes les plus influentes de 2021, fortement engagée dans la pédagogie pour le changement climatique au sein de l’Office for Climate Education, fondation internationale basée à Paris, sous l’égide de l’UNESCO.
Il s’agit de réfléchir à l’heure de la COP26, à laquelle Bourges a été représentée, et du Green Deal à un projet de Capitale Européenne de la Culture mesuré, engagé sur les actions à prendre par rapport au changement climatique et bas carbone, dans un territoire caractérisé par son bilan carbone positif, sa ruralité, sa biodiversité préservée jusqu’à son centre-ville.
Depuis le début, Bourges a ancré sa candidature dans la transition écologique. Cette candidature permet à la ville de réfléchir aux courants qui traversent la société européenne contemporaine (environnement/changement climatique, rapports sociaux, mobilité, services, migration, éco-féminisme, gouvernance) et la manière dont la culture peut être un catalyseur de solutions.
La ruralité dans laquelle Bourges s’inscrit offre des sites culturels éloignés les uns des autres. Parce qu’elle est éloignée des grands centres d’échanges (pas de TGV et d’aéroport), comme une majorité de villes sur le territoire national et de l’Union, Bourges fait le pari d’un nouveau rapport au temps et au vivant.